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À l’Anticafé, au centre-ville de Montréal, le café, le thé et les biscuits sont gratuits ! Les clients paient selon le nombre d’heures qu’ils y passent, jusqu’à un maximum de neuf dollars pour la journée. Premier établissement de ce type en Amérique, l’Anticafé s’inspire d’un concept qui a cours en Russie et en Europe. Déjà, étudiants, travailleurs et retraités s’y pressent. David Chevrier, gérant, prévoit en ouvrir cinq autres à Montréal, un à Québec et un à Chicoutimi d’ici six mois.

En quoi l’Anticafé se distingue-t-il ?

Les lieux ressemblent plus à un appartement qu’à un café. Ici, on se déchausse à l’entrée, on se sert soi-même, on peut regarder un film à l’étage, jouer à un jeu de société et, pour finir, on doit faire sa vaisselle !

Comment est-ce rentable ?

L’Anticafé est rentable à partir de 60 visiteurs par jour. On en reçoit actuellement plus de 150… Une tasse de café nous coûte 10 cents, un biscuit, 8. Le loyer n’est pas très élevé, car le local ne donne pas directement sur la rue, et j’ai acheté les meubles dans des ventes aux enchères.

Tout ça est légal ?

Notre statut légal reste à définir par le gouvernement, car rien de semblable n’existe au Québec. En attendant, nous sommes enregistrés auprès du Registraire des entreprises sous un permis de « boutique–galerie d’art ». Les gens paient pour profiter de l’environnement, comme dans une galerie, et on leur offre du café.

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