Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ainquebecblog
Archives
Catégories
13 mai 2013

finale Slam

la gagnante est Emilie (Milouche), représentant Ain Québec

voici la vidéo de la finale

http://www.youtube.com/watch?v=j35A76UsQ1k

voici la vidéo  de Milouche et son texte

http://www.youtube.com/watch?v=4t0CVHkK2Dk

Moi, ce que j’aime dans les avions, ce sont les décollages

La seule vue d’un tarmac me balance en voyage

J’adore quand cet immense paquebot des airs

S’élance sur la piste pour fendre l’atmosphère

 

J’aime aussi l’anonymat des d’aéroports

Sentir entre mes doigts, la texture de mon passeport

J’appréhende bien sûr le passage en sécurité

Tout ça fait un peu peur, mais parait qu’c’est pour nous protéger.

 

 C’est pas très écolo, m’assène ma conscience

Alors mes vols se font rares, et je gère mon impatience

 

Pourtant il y a peu, j’ai vu briller ma chance

Quand mon amie Cricri, m’a dit en confidence

Hey, Milouche, écris donc un slam

Qui sait ? Tu décrocheras peut être un sésame

 

Bin ouais, y a un billet d’avion à la clef

Une occasion plus que rêvée, un peu inespérée

Pour moi qui rôde sans cesse autour de St Ex

Qui suit les traces dans le ciel, du bout de mon index

 

Je suis prête à tout, pour m’envoler

Et s’il faut pour cela, écrire, j’écrirai

Mon salon devient un véritable atelier

Pour cette aventure folle à la Jaques Cartier

Sans trêve et sans relâche, je m’attèle à la tâche

Je fais rouler les mots et mon stylo cravache.

 

Je forme autour de moi, une équipe efficace

Un vieux dico qui traine, et un pot d’Haggen Daas

Je me creuse les méninges, j’en appelle à la chance

Je ne sais que trop bien, qu’c’est pas gagné d’avance

 

Grand corps malade est quasiment ma seule référence

Moi côté poésie, je suis plutôt vieille France

J’aimerais bien ne pas trop faire dans le niaiseux

Honorer Ab Al Malik, Baudelaire ou Montesquieu

 

Mais avant toute chose il me faut un sujet

Une idée, un fil, un thème, sur lequel pouvoir jaser.

Vive la parole libre, s’intitule le concours,

Intéressant, intéressant, mais pas vraiment glamour

 

Moi il n’y a qu’une chose, dont j’ai envie de parler

Mais, c’est par trop personnel, et sans grand intérêt

Il me faudrait aborder un sujet de société

Haranguer les foules, et les mobiliser

Tenir un propos qui ait du sens,

Quelque chose de politique, mais sans extravagance

Nous le savons tous, le poids des mots est tel

Qu’il peut faire fleurir des bouquets, ou des mines mortelles

 

Mon souci, c’est que je ne suis pas l’actualité

Bon, pour la Guerre, au Mali, je suis au courant, ça c’est dur d’éviter

Mais pour tout le reste, je n’ai quasi pas d’opinion

Ou, plutôt, si, mais solides comme des pelures d’oignions

 

Si j’entends Paul en appeler à la résistance,

Je suis d’accord, avec lui, ses arguments font mouche et sont dans la mouvance

Mais si Géraldine s’en vient à dire le contraire

Je trouve son raisonnement tout aussi exemplaire

 

Je me sens alors idiote et je préfère me taire

Tout ça est bien trop compliqué, moi j’crois qu’ je préfère rêver.

 

C’est quand même trop facile me lance la société

C’est être citoyen que de se tenir informé.

Regarde autour de toi, et observe ta chance

Nombreux sont ceux à être morts pour enrayer l’ignorance

 

Ca me fout la pression je ne sais toujours pas de quoi parler

Je me choppe un mal de crâne, j’ingurgite un cachet

J’aimerais tant le gagner, ce billet de papier

M’envoyer dans les airs, ainsi tout oublier

 

C’est alors que j’ai une idée de génie

Je n’ai qu’à dévoiler mon secret le plus enfoui

 

Mon amour de jeunesse s’en venait du Québec,

Il s’appelle Garou, de lui j’ai reçu un bec

C’était en 98, au palais des congrès,

Il était Quasimodo et moi subjuguée à jamais

 

Après sa performance, j’ai attendu qu’il sorte

Moi son Esmaralda, de trouille j’étais morte

Sur ma joue, il a déposé telle une promesse

Un baiser de la plus grande délicatesse.

 

 Il s’est tapé Laurie, personne n’est parfait

Et moi depuis à d’autres amours je suis passée.

 

Ce que j’aime dans les avions, ce sont les décollages

La seule vue d’un tarmac me balance en voyage

J’adore quand cet immense paquebot des airs

S’élance sur la piste pour fendre l’atmosphère


 

 

Publicité
Commentaires
Publicité
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 47 253
Publicité